Le tabagisme actif ou passif est un facteur de risque de première importance. Plus de 70.000 décès prématurés et évitables lui sont imputables annuellement (soit un décès sur 8).

Alors que, grâce aux campagnes nationales successives des dernières années le nombre de fumeurs quotidiens en France diminuait régulièrement, on constate que la prévalence s’est stabilisée en 2020 avec 25,5% de fumeurs quotidiens. En partie argumentée par les conditions particulières subies par la population durant la crise Covid, la consommation de tabac est même selon Santé Publique France en augmentation chez les personnes les plus précaires, les femmes et les jeunes.

Le tabac est une puissante substance psychoactive dont la consommation répétée affecte l’humeur, le comportement, les perceptions et conduit à l’addiction c’est-à-dire à la dépendance. Son impact sur la santé est considérable c’est pourquoi c’est une priorité de santé publique parmi les plus importantes.

Sachant que près de la moitié des fumeurs souhaite s’arrêter de fumer le Mois Sans Tabac représente le moment d’amplifier ce combat sanitaire bénéfique au fumeur lui-même, à ses proches et à son entourage.

Comme pour toute consommation de toxiques le sevrage demande de la méthode et de la persévérance. La première démarche étant d’être motivé, de le décider et d’en parler avec son médecin ou un professionnel de santé.  Divers moyens sont disponibles pour cette démarche comme les substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles), certains médicaments, mais aussi l’hypnose, la méditation, la sophrologie, l’acupuncture…).

Pour le Mois sans tabac, le site Tabac Info Service accessible à tous propose aux fumeurs un accompagnement personnalisé au sevrage et renforce cette année son dispositif avec un nouveau service facilitant l’accès à une consultation d’aide à l’arrêt.

Santé Cie est engagé dans ce combat.

Dr. Jean-Pierre Giordanella – Médecin de Santé Publique – Directeur de la Stratégie Médicale de Santé Cie